Peu de romans font référence à la dictature militaire d’Argentine ainsi que
le fait Juan Carlos Alarcón. Il n’y a que des appels téléphoniques, un accident
et des commentaires à « soto voce » au sein de la famille, nous font
revenir en arrière, à un temps passé mais non pas oublié, sur l’histoire
douloureuse de l’exil. De sorte que le roman est, si nous citons des mots de
Borges, «une extension de la mémoire et de l’imagination, ce qui est très
important car qu’adviendrait-il de l’identité personnelle face au fait que
chaque moi serait son moi sans la mémoire personnelle».
Les membres d’une famille, étant les
protagonistes, suffisent à Juan Carlos pour raconter cette histoire et, avec
une grande maîtrise du temps narratif, il introduit le contexte
France-Argentine, Argentine-France, pour définir la relation existante entre
les conjonctures du milieu actuel et le processus militaire antérieur ;
et, pour que l’ingénuité et l’angoisse jouent les contrastes, il transforme un
enfant en chroniqueur des faits qui surviennent en France afin de créer une
relation directe entre le lecteur et le narrateur, comme si celui-ci était en
train de se confesser au premier...
Stella Maris Gamba
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